Travail invisible

Travail invisible

Travail invisible et rythmes éclatés au cœur des marchés de Zanzibar

Dans les marchés de Zanzibar, la notion d’horaire s’efface. On y travaille dès l’aube, on s’interrompt à la chaleur, on reprend à la marée. Loin des modèles formalisés, le travail informel impose ses propres règles : pas de bureau, pas de pause officielle, juste des temps creux vécus à même le sol.

Cette photographie, sélectionnée par 1X.com, capte ce quotidien discret avec une rare densité : les postures relâchées n’indiquent pas un loisir, mais une attente. Le décor n’est pas spectaculaire. Il est banal, usé, fonctionnel. Chaque objet — bassine, sac, vêtement — devient un indice socio-économique.


Suspension du temps

L’image donne à voir le temps suspendu du travail. Le repos n’est pas choisi, il est imposé par l’attente du client, de la cargaison, de la lumière du jour. Ce n’est pas l’exception, c’est la norme.

Ici, la photographie documentaire révèle une autre vérité du labeur : celle des métiers invisibles, des rythmes non réglementés, des espaces semi-publics où l’humain devient structure, tout autant que le béton ou le seau coloré.

 

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